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Robyn McClure

Maman à la recherche de l’impact négatif à long terme de l’intimidation

Après avoir terminé une maîtrise en neuroscience comportementale, Robyn McClure a estimé qu’elle préférerait aider les gens en interagissant directement avec eux. Motivée par le travail accompli par Shelley Hymel du Département de psychologie de l’éducation et de l’orientation et de l’éducation spécialisée, elle était également ravie à l’idée de vivre à Vancouver et de travailler à l’UBC, qui par sa taille et sa réputation excellente, lui semblait être un endroit idéal.

Selon un livre récent de Chuck Klosterman (2013), dans n’importe quelle situation, le méchant est la personne qui connaît le plus et se soucie le moins. S’inspirant de cette idée, les recherches de Robyn McClure se situent au carrefour des neurosciences, de l’intelligence émotionnelle, du pouvoir social et de l’intimidation. Malgré les programmes de recherche et d’intervention élaborés et mis en œuvre dans le monde entier afin de mettre fin à l’intimidation, ce problème demeure une réalité dans les écoles canadiennes. L’impact négatif à long terme de l’intimidation a été clairement démontré non seulement pour les victimes, mais aussi pour les intimidateurs et les témoins. Ses recherches portent sur la réaction des individus dans les situations d’intimidation (qu’il s’agisse des intimidateurs, des victimes, des témoins passifs ou des défenseurs) en fonction de la dynamique du pouvoir social, de l’acuité sociale et des niveaux d’empathie. Les rôles ne sont pas fixés de façon définitive : un même individu peut être un tyran dans un contexte et un défenseur dans un autre. En étudiant l’interaction qui existe entre l’empathie et l’acuité sociale au sein de la structure sociale des pairs et la façon dont celles-ci influent sur les réactions des individus pendant les épisodes d’intimidation, elle souhaite mieux comprendre les facteurs situationnels qui créent des défenseurs plutôt que des témoins passifs ou bien des intimidateurs plutôt que des victimes. Cela permettra de concevoir des programmes d’intervention plus efficaces et d’éviter les effets négatifs à long terme de l’intimidation chez les jeunes.

« Mes meilleures réalisations ont été d’établir des relations avec les jeunes et les familles en tant que psychologue scolaire. En utilisant l’évaluation psychoéducative et neuropsychologique comme point de départ, je peux personnaliser les parcours d’apprentissage, œuvrer à améliorer les faiblesses, ainsi qu’à cerner les points forts. »

Grâce au soutien de la bourse Killam, Robyn McClure a plus de liberté pour poursuivre sa recherche, ce qui, selon elle, aura une incidence plus favorable sur sa collectivité. Dans ces temps libres, elle aime jouer du piano, pratiquer le soccer et explorer la belle région de Vancouver avec son partenaire et leur fils de six mois.

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