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Matt Pennell

L’étude sur comment l’évolution s’est déroulé au fil des années.

Comme bachelier, Matt a été inspiré par une conférence de Peter et Rosemary Grant sur la sélection naturelle chez les pinsons des îles Galápagos. Leur conférence a fait naître en lui de grandes questions, notamment pourquoi y a-t-il tant d’espèces dans certains groupes et si peu dans d’autres? L’idée lui est alors venue d’explorer plus avant ces questions à partir des données de terrain. Selon Matt, dans ses propres mots :

« La présentation des Grant est la chose la plus cool que j’ai jamais vue. Je suis devenu accro : j’ai lu pratiquement tout ce qui me tombait sous les yeux sur le sujet. Et je suis parvenu à convaincre David Green, mon professeur d’écologie, de me laisser travailler avec lui. Au cours de cet emploi, j’ai passé plusieurs mois à Revelstoke (Colombie-Britannique), et à Inuvik (T.N-O) à étudier les oiseaux dans la nature. Maintenant, même si je passe la plupart de mes heures de travail à l’ordinateur, je suis toujours motivé par le type de questions, d’idées et d’approches dont j’ai pris conscience lors de cette conférence des Grant. »

L’objectif principal de Matt est de comprendre comment des processus propres à des organismes individuels finissent par établir les modèles de la biodiversité à plus grande échelle. Afin d’aborder concrètement cette question, Matt étudie l’empreinte des processus évolutifs dans les schémas traditionnels d’embranchement des espèces – créant des « arbres phylogénétiques » qui fournissent des informations sur la façon dont l’évolution s’est déroulée au fil du temps. Non seulement cette arborescence donne-t-elle un aperçu de la dynamique à long terme de multiples processus évolutifs en interaction, elle peut également compléter d’autres études pour lesquelles l’échelle chronologique est beaucoup plus courte. Inversement, comme l’échelle de temps des données phylogénétiques est très longue, nombre de détails évolutifs historiques pourraient passer inaperçus. Ainsi, l’un des grands défis que Matt doit relever est de concilier des types de données et des observations disparates couvrant de multiples échelles chronologiques pour parvenir à établir une vision cohérente des changements évolutifs.

L’Université de la Colombie-Britannique constituait un choix naturel pour Matt qui est « encore époustouflé par les noms sur les portes, dans les couloirs! » D’autre part, après la publication de l’un de ses articles, Matt a été ravi de recevoir un message de félicitations de l’une de ses héroïnes scientifiques. Vancouvérois de naissance, Matt collaborait déjà avec Sally Otto, sa conseillère postdoctorale, et il était heureux de rentrer à la maison. Plus que tout, Matt apprécie le niveau de camaraderie et de collaboration qui règne au sein du groupe de recherche.
Dans ses temps libres, Matt se passionne pour d’autres sujets comme l’histoire, l’économie et les langages informatiques. Il aime aussi courir, jouer dans une ligue de basket-ball et bien sûr, se détendre… en écoutant du rap.

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