Nick White
Champ d’études : chimie
Résumé des travaux de recherche
Ma recherche porte sur la chimie « supramoléculaire », une branche de la chimie qui étudie les interactions entre les molécules. Traditionnellement, les chimistes conçoivent des molécules à des fins particulières. Citons, à titre d’exemple, les molécules médicamenteuses. Il en est de même de la nature qui regroupe diverses molécules pour accomplir des tâches précises, comme les parois cellulaires, lesquelles sont composées d’un grand nombre de molécules relativement simples assemblées en une structure complexe qui s’acquitte d’une tâche essentielle dans le corps. Je travaille à la frontière de la chimie organique et de la chimie inorganique. Je conçois et synthétise des molécules (relativement) simples qui s’assemblent en structures tridimensionnelles complexes pouvant remplir des fonctions utiles. Elles peuvent, entre autres, servir de composantes actives dans les panneaux solaires et dans le nettoyage de contaminants environnementaux.
Court témoignage sur ce que signifie être lauréat d’une bourse ou d’un prix Killam, et sur ce que les fonds vous permettront d’accomplir
Recevoir une bourse ou un prix Killam est un grand honneur, car cela signifie que j’ai intégré une prestigieuse famille de professeurs, de chercheurs postdoctoraux et d’étudiants qui effectuent des travaux de recherche intéressants et fondamentaux. La bourse postdoctorale Killam offre des versements généreux pendant deux ans, de même que du financement pour les frais de déplacement et de participation à des conférences. Je suis très reconnaissant de pouvoir jouir d’un financement assuré de deux ans, car je pourrai poursuivre des travaux de recherche plus ambitieux, sachant que je n’ai pas l’obligation d’obtenir des résultats dans un délai d’un an. Le fait de disposer de fonds pour les conférences me permettra de voyager et de communiquer les travaux de recherche effectués ici.
Expliquez votre choix d’université
J’ai choisi de travailler à l’Université de la Colombie-Britannique pour plusieurs raisons. Premièrement, mon directeur de recherche, le professeur Mark MacLachlan, y travaille. Il s’agit d’un professeur incroyablement enthousiaste qui effectue des travaux de recherche vraiment géniaux (comme en témoignent les prix de recherche et de mentorat Killam qu’il a reçus, de même que plusieurs autres prix) auxquels je voulais participer. Deuxièmement, l’université dispose d’un excellent département de chimie et de magnifiques installations qui nous permettent de mener des expériences intéressantes impossibles à réaliser ailleurs. Troisièmement, j’avais entendu dire que Vancouver était une ville où il faisait bon vivre (et c’est vrai!). J’apprécie particulièrement l’impression de « plein air » qui se dégage de la ville et surtout la présence tout près d’un magnifique site d’escalade à Squamish.