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Andrew E. Derocher

Mon parcours de recherches dans l’Arctique s’est fait plus par hasard que délibérément

Andrew étudie les ours polaires et d’autres espèces de l’Arctique depuis plus de 35 ans. Le grizzli de Richardson, le caribou, le loup, le spermophile arctique, le mouflon de Dall et le faucon pèlerin figurent parmi les autres espèces de recherche. Il se concentre surtout sur l’Arctique, mais dans le but de faciliter la formation d’étudiantes et étudiants diplômés. Andrew a par ailleurs établi un projet de recherche sur le couguar, en Alberta. Sa recherche consiste en une démarche interdisciplinaire, et il a œuvré dans divers domaines, notamment l’écologie, les comportements, la physiologie, l’anatomie et l’écotoxicologie. Il a collaboré avec un grand nombre de spécialistes et a utilisé l’ours polaire comme organisme modèle. Sa recherche a une importante composante de collaboration avec des partenaires internationaux et nationaux. Au cours des dernières années, il a concentré sa recherche sur l’effet qu’entraîne le changement climatique sur les ours polaires. 

Quand j’étais jeune, alors que j’habitais à Vancouver, j’ai toujours pensé que mon futur consisterait à étudier les grands mammifères de la Colombie-Britannique. Lorsque j’étais en train d’étudier le grizzli de Richardson près de Bella Coola, sur la côte centrale de la Colombie-Britannique, un collègue m’a demandé ce que je ferais une fois que les ours commenceraient à hiberner. Je n’en étais pas certain, mais lorsqu’il a suggéré la recherche sur l’ours polaire avec un collègue d’Edmonton, j’ai rapidement adopté une nouvelle voie. Mon mentor, Ian Stirling, Ph. D., m’a fourni l’occasion d’étudier les ours polaires, il y a 35 ans maintenant, et cette espèce m’a mené jusqu’en Norvège afin de travailler comme chercheur scientifique pour le gouvernement norvégien, ce que j’ai fait pendant 7 ans. À titre d’inspiration, je me tourne vers les ours. Il s’agit d’une espèce fascinante et j’aurai des questions à leur sujet tout au long de ma vie.   

L’Université d’Alberta est un centre de recherche sur l’ours polaire depuis les années 1970. Au cours des 20 dernières années, l’établissement s’est transformé en un chef de file national et international en matière de recherche sur les grands mammifères. Andrew a travaillé à fournir de l’information au grand public sur la recherche qui se fait à l’Université. Il anime de nombreuses conférences publiques (tout récemment à Ljubljana, en Slovénie) pour informer les gens sur les effets du changement climatique. Il a également présenté la recherche de l’Université et cet enjeu de façon plus exhaustive sous différentes formes médiatiques. 

La publication et la communication de notre science à la fois aux scientifiques et à la population sont la réalisation dont je suis le plus fier. Grâce à la communication scientifique, le public comprend bien les menaces qui guettent les ours polaires. En outre, je suis extrêmement fier de mes étudiantes et étudiants; il est très gratifiant d’aider les jeunes scientifiques à atteindre leurs propres objectifs. J’ai eu l’incroyable occasion d’étudier une espèce exceptionnelle et je suis très heureux d’offrir des possibilités semblables à la prochaine génération de scientifiques.

C’est un honneur sans pareil pour moi d’être nommé lauréat Killam. Les fiducies Killam sont synonymes d’excellence en recherche, raison pour laquelle sa reconnaissance est l’un des points saillants de ma carrière.

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