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Barbara Sherwood Lollar (Sciences naturelles)

Prix Killam 2020

Depuis le début de sa carrière, Barbara Sherwood Lollar joue un rôle clé dans le développement et l’emploi d’instruments de mesure sophistiqués, utilisés dans le cadre de l’analyse chimique d’infimes concentrations isotopiques et de l’étude de l’assainissement des sites d’eaux souterraines contaminés. Son travail de dépistage des contaminants organiques halogénés a eu un impact important sur la géochimie environnementale biologique et sur les pratiques d’assainissement de l’environnement mises en place à travers le monde.

Sa découverte de l’existence d’eaux souterraines vieilles d’un milliard d’années dans les profondeurs du Bouclier canadien a été reconnue comme l’une des découvertes scientifiques les plus importantes de 2013. Ce travail de recherche, de même que ses observations à l’endroit de la biosphère souterraine se trouvant dans les profondeurs de la Terre, se penchent toujours sur les processus géologiques relatifs à la géomicrobiologie, aux sciences planétaires et à l’astrobiologie – des thèmes qui revêtent une importance majeure dans son nouveau rôle de codirectrice du programme Terre 4D de l’Institut canadien de recherches avancées (CIFAR).

Le travail de Barbara Sherwood Lollar lui a valu les plus grands honneurs, lui permettant notamment d’obtenir une bourse de recherche de la Société royale (du Royaume-Uni), de la Société royale du Canada et de l’Union américaine de géophysique. Elle s’est récemment vue remettre la médaille d’or Gerhard Herzberg, décernée par le Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada (2019), le Prix John C.Polanyi (2016) ainsi que la médaille Logan de l’Association géologique du Canada (2018). En 2012, elle a reçu le prix de distinction Eni, pour la protection de l’environnement, dans le cadre de ses recherches sur la protection et l’assainissement des eaux souterraines.

Ses recherches ont largement influencé notre compréhension de la géologie planétaire et continuent d’influencer la recherche à l’échelle mondiale. Professeure à l’Université de Toronto, titulaire de la chaire de recherche du Canada et directrice du Laboratoire d’analyse des isotopes stables, elle continue de superviser, d’encadrer et d’inspirer une nouvelle génération d’étudiants, de chercheurs et d’universitaires canadiens en sciences de la Terre.

(photo: CRSNG)

Bien que la vidéo ci-dessous soit en anglais, TheFutureEconomy.ca offre le texte de l’entrevue en français ici.

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