Dsalas2014

Daniel Salas-González – Université Dalhousie

S’employer à créer des espaces favorisant le dialogue et l’établissement de consensus à Cuba

Une vaste réforme de libéralisation de l’économie et des droits des citoyens est en cours dans mon pays natal, Cuba. De nombreux acteurs sociaux, issus principalement des domaines de la culture, des arts et de l’enseignement, prêchent en faveur d’une augmentation des espaces propices au dialogue et à l’établissement de consensus.

Je travaille sur différents modèles de sphère publique fondés sur plusieurs études de cas effectuées pour déterminer si les ouvrages spécialisés sur le sujet se prêtent ou non à des contextes non libéraux. Ce travail contribuera à une analyse comparative plus approfondie des périodes de transition postcommuniste et servira à ceux et celles qui souhaitent entamer un dialogue constructif avec les milieux culturels et universitaires cubains.

Mes recherches ont pour but de promouvoir une citoyenneté active et responsable, en cette période particulièrement importante de l’histoire de Cuba, alors que l’exercice de la citoyenneté semble constituer un facteur décisif dans l’avènement de la justice et du progrès économique, et l’entrée de l’île au XXIe siècle.  

Être lauréat du prix Killam
Pour l’étudiant international que je suis, la généreuse aide financière des Fiducies Killam est d’une valeur inestimable, car elle me permet de me concentrer sur mes études et mes travaux avec mes collègues et professeurs à Dalhousie. Plus j’en apprends sur les Fiducies Killam et les réalisations des autres lauréats, plus je suis fier et reconnaissant d’être lauréat ce prix, qui m’incite encore davantage à respecter les plus hautes normes de pratique scientifique et à favoriser des échanges mutuellement avantageux entre le Canada et l’Amérique latine.

Pourquoi l’Université Dalhousie?
La première fois que j’ai mis les pieds au Département de sociologie et de socioanthropologie de l’Université Dalhousie, c’était en qualité de chercheur invité de l’Université de La Havane, où je travaillais à ce moment-là. La rigueur de l’enseignement, l’expertise pluridisciplinaire et l’ambiance collégiale, et aussi le fait que j’aimais vraiment Halifax, sont autant de facteurs qui m’ont convaincu d’y poursuivre des études de doctorat.

Halifax est évidemment très loin et très différente de La Havane, surtout l’hiver! Mais les gens à Dalhousie sont tellement coopératifs et j’y ai tellement appris que je pense avoir été inspiré en venant ici.
 
Que fais-je de mes temps libres?
Je suis un mordu de photographie et j’aimerais monter un porte-folio sur la Nouvelle-Écosse qui me permettrait de mieux comprendre le Canada et ses habitants, hors du milieu universitaire.

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